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BDSM : Mieux comprendre le vocabulaire unique de cet univers.

Nous vous avons déjà proposé une introduction à l’univers du BDSM dans un précedent article/ Si vous ne l’avez par encore lu : Découvrir le BDSM, par où commencer ?

Nous vous proposons cette fois d’en apprendre plus sur le vocabulaire utilisé dans ce milieu, afin de mieux comprendre à la fois de quoi on parle, ainsi que les pratiques qui se cachent derrière ces mots.

BDSM, Kink, Fétichisme… Oui mais encore ?

Pour faire simple, le BDSM regroupe un ensemble de pratique extrêmement diverses, sexuelle ou non, qui ont souvent l’aspect de jeu de rôle. Ces pratiques permettent généralement d’érotiser les relations de pouvoir ainsi que de douleur/humiliation entre personnes.
Lorsque le terme BDSM est utilisé par ses pratiquant, il s’agit évidemment de l’expression implicite de relation consenties. Cela se pose en opposition total avec des pratiques violentes, ou des crimes qui seraient pratiqués avec des aspect communs aux pratiques du BDSM.

On peut considérer l’acronyme BDSM comme la contraction de :
BD : Bondage & Discipline
DS : Domination & Soumission
SM : SadoMasochisme.

Ces expressions concerne chacune un sous-ensemble du BDSM chacune ayant des pratiques différentes. Notez tout de même que la frontière entre ces dernières est souvent floue.

Les praticiens peuvent ne s’intéresser qu’à une ou à quelques-unes des pratiques. Chez chaque personne, les conventions sont très différentes, et chacun pratique selon ses goûts et ses préférences et ses capacités. Il existe également de nombreux types de lieux (à la maison, en soirées privés, en club), de fréquence (occasionnelle, régulière, quotidienne) ou d’intensité (de doux à extrême). De plus, ajoutez la préférence sexuelle (hétérosexuelle, gay, bisexuelle, etc.), et vous comprendrez la diversité impressionnantes des profils qui composent la communauté BDSM.

Vu la grande variété des pratique il n’existe pas une définition unique du BDSM, malgré cela nous allons vous présenter ci-dessous les principales pratiques.

Bondage & Discipline

Le Bondage comprend le fait de lier, d’attacher ou de restreindre quelqu’un. Habituellement, des cordes sont utilisées, parfois attachées à un objet (comme un lit). Vous pouvez également utiliser une cravate, des menottes, une ceinture, ou bien une corde spécialement conçue à cet effet (vendue dans un sex-shop), des menottes en cuir (ou autre), une chaîne … L’attache la plus simple consiste à nouer les mains ou les pieds. Au plus compliqué cela couvrira une grande partie du corps.

Le Shibari ou Bondage Japonais. Vous avez peut-être déjà vu des photos sur Internet. La pratique du Shibari nécessite que vous utilisiez des cordes de différentes couleurs et matériaux, et est souvent associé à une suspension partielle ou totale du corps. C’est une pratique qui nécessite beaucoup de connaissances techniques. Le shibari est particulièrement associé à la pratique esthétique, c’est-à-dire que le placement des cordes doit accorder une attention particulière aux effets visuels produits.

Le Bondage comme le Shibari sont généralement pratiqués à deux (attacheur et attaché). La nudité du modèle (attaché) est fréquente, mais n’est pas systématique ni requise, notamment en public (clubs, ateliers).

Précaution à prendre :

Attention ! Le bondage / Shibari est potentiellement l’un des comportements dangereux les moins évident. En effet, nous ne sommes pas toujours conscients des risques car ils ne sont ni intuitifs ni immédiatement visibles ( contrairement à l’utilisation d’un fouet). Attacher la sangle, les cordes au mauvais endroit sur le corps peut causer de très graves problèmes, en particulier sur les nerfs. Si la corde est trop dure ou attachée dans la mauvaise position pendant une longue période, il est facile de provoquer une paralysie temporaire ou à long terme. Oui, même les professionnels ont des accidents!

Pour faire simple : Ne vous amuser pas à suspendre quelqu’un si vous n’avez pas suivi des cours spécialisés (Internet et les livres ne comptent pas!) Il y a dans ces pratiques un danger réel et sérieux. De même, n’acceptez pas de vous faire attacher ou suspendre par un partenaire qui ne saurait vous prouver ses compétences.

La discipline est l’activité d’une personne qui forme une autre personne à se comporter d’une certaine manière, en suivant un code de conduite spécifique. Si vous faites une erreur ou désobéissez à un ordre, vous pouvez être puni physiquement ou non (recopier des lignes, aller au coin, etc.).

Domination & Soumission

La D / S ou Domination / Soumission comprend l’échange de pouvoir entre partenaires, où un partenaire prend l’ascendant et l’autre accepte de lui obéir. Inutile de dire que les deux parties sont d’accord …
D / S est un ensemble de jeux plus cérébraux (a contrario du sado-masochisme). Nous pouvons également considérer qu’il s’agit de l’ensemble de pratiques incluant le plus les «jeux de rôle». S’il fallait citer des dangers, le risque serait plutôt de nature relationnelle et psychologique.

Les pratiques varient considérablement et il existe de nombreuses sous-catégories. La fréquence et l’intensité des exercices varient d’une personne à l’autre. La D / S est généralement associé à la pratique du bondage (le partenaire soumis est lié) ou du «SM» (Sado-Masochisme, comme décrit ci-dessous), mélangés ensemble.

N’oubliez pas que le sexe des participants (homme, femme ou autre) est interchangeable pour chaque rôle décrit. Contrairement à la croyance populaire, il n’y a pas un seul «modèle» (un homme qui gouverne une femme soumise). De même, la domination des hommes sur les femmes ne signifie pas du tout sexisme ou misogynie. Ce serait un gros malentendu dû au manque de compréhension de la réalité des relations D / S.

La domination

La domination consiste à contrôler une personne (soumise ou soumise) qui doit obéir au partenaire dominant, afin qu’il puisse prendre le pouvoir et contrôler ses activités. Ce partenaire principal est généralement appelé maître ou maîtresse.

La soumission

La soumission comprend le transfert de contrôle au partenaire dominant et l’abandon de son libre arbitre. La profondeur de l’abandon varie d’un petit jeu à un contrôle «total»: par exemple, toute action (même aller aux toilettes ou parler) doit être autorisée. L’un des principaux fantasmes dans cette situation est le rôle d’esclave. (Quand on parle d’esclavage ou d’esclaves, cela n’a rien à voir avec le véritable esclavage! Ne confondez pas le fantasme et la réalité.)
En cas de désobéissance, le dominant peut imposer une punition. Cela peut être physique (fessée, etc., on est plus proche du SM) ou non : copier des lignes, aller dans le coin, refuser les rapports sexuels, interdire de sortir ou de regarder la télé, etc.

Un des jeux possibles dans la relation D / S est, pour le partenaire soumis, de chercher les limites. Par exemple, il ou elle interprétera l’ordre d’une manière délibérément biaisées ou au contraire au sens littérale pour forcer le dirigeant à imposer une punition (Ce comportement est appelé «Brat»). Différents accessoires peuvent être utilisés: Tenues, attaches (bondage), bâillon, bandeau, etc.

L’un des attraits (et une des difficultés possibles) de la relation D / S est de trouver la limite pour la repousser. Par exemple, amener progressivement un partenaire soumis à accepter ce qu’il ou elle a initialement rejeté, ou rendre le jeu plus fort / plus long.

Symboles d’appartenance et colliers

Afin de symboliser la relation D / S (parfois applicable à d’autres catégories), un partenaire dominé peut porter un signe d’appartenance. Bien sûr, ce sera le cas plutôt lors d’une relation suivie.

Dans les cas les plus sévères, le symbole peut aussi être une marque sur le corps: un tatouage, voire un marquage au fer rouge (rare). Ou tout simplement un accessoire. Il peut être plus ou moins discret comme une bague, un bracelet ou un collier spécial (avec un anneau pour une laisse). Ces symboles ne sont pas forcément portés en permanence. En effet cela dépend de la discrétion des accessoires et de la personne. Il faut notamment prendre en compte sa profession, sa vie en dehors de l’univers BDSM. Par exemple, de nombreuses personnes utilisent deux versions de colliers. Un discret dans la vie quotidienne et un plus explicite en soirée.

En conséquence, les gens ont trouvé des bagues spéciales (un modèle très célèbre basé sur le roman « Histoire d’O »). Ou encore des bracelets coquins avec des mots codés (tels que des messages en code Morse) et de nombreux modèles de colliers disponible dans les boutiques.

Le collier est un cas spécial intéressant. D’une part, c’est un accessoire qui est plus visuel qu’une bague. D’autre part, il est lié à une dimension d’appartenance, de possession. Surtout lorsqu’il y est attaché une laisse (animaux de compagnie, etc)… L’accessoire est à la fois un symbole d’appartenance et un objet de jeu. Par exemple utiliser une laisse pour tirer votre soumis(e), le fixer à des meubles ou accrocher d’autres objets (cloches), etc. Le port d’un collier est un symbole d’appartenance fort et très évident ( habituellement dissimulées par les vêtements). Porter une alliance revient presque au même que porter un collier. Nous vous déconseillons fortement de «flirter» avec la personne qui porte un collier!

Le Sado-Masochisme

Sado-Masochisme BDSM

Lorsque nous parlons de BDSM, nous nous référons généralement à la partie SM implicitement. A tort nous voyons généralement une image d’une femme en latex ou une image d’un dominant qui fouette quelqu’un. Dans beaucoup d’article sur le « BDSM » vous trouverez surtout des informations sur le SM mais rarement sur les sujets évoqués plus haut.

Le SM concerne des pratiques bien plus physiques (notamment comparés à la D/S). Dans ce cas les risques concernent surtout des dommages physique comme des brûlures, des marques de coups…

Le sadisme consiste à prendre du plaisir en faisant souffrir quelqu’un. Cette douleur n’est pas nécessairement physique (par exemple humiliation). Mais – généralement, et par défaut – le terme est compris comme des pratiques surtout physiques. (stéréotype: fouet).

Les exercices spécifiques sont généralement liés au bondage (vous attachez la personne que vous voulez blesser) et au D / S (humiliation, obéissance, etc.) à des degrés divers. Inutile de dire, mais les personnes qui participent à ces pratiques sont d’accord et sont donc masochiste. Évidemment, les pratiques vont de pratiques très douces / légères à très violentes / extrêmes.

Le Masochisme consiste à prendre du plaisir en recevant souffrance ou humiliation. Cela va évidemment de paire avec le Sadisme.

Le Sado-masochisme, consiste à aimer à la fois donner et recevoir de la souffrance/humiliation (une telle personne peut aussi être appelée Switch).

Le Fétichisme

Fetish BDSM

On parle de fétichisme à propos d’une passion ou fascination (sexuelle) lorsqu’elle est porté à une partie du corps, une pratique sexuelle ou un objets.
Parmi les fétichisme les plus courant on retrouve : Les pieds, le latex, la lingerie…

Le terme fétichisme est souvent lié aux pratiques BDSM. Il y a en effet de nombreux point de croisement. Ce sont donc des termes fréquemment associés ensembles.

Le Kink

Le Kink est un terme anglais qui n’a pas sa traduction en français. Généralement cela définie des pratiques, des préférences ou comportements sexuels « non conventionnel ».

On considère que le Kink est en opposition à ce que l’on appellera le sexe « vanille ». En revanche Kink n’est pas synonyme de BDSM, cela concerne plutôt des pratiques dont vous n’oseriez pas parler entre collègues par exemple !

Autre vocabulaire que vous pourrez retrouver.

Dress Code

Le «code vestimentaire» est un prérequis concernant les vêtements. Lorsque vous rejoignez un club ou une fête, comme « Demonia Night », les conditions préalables sont nombreuses. Vous devez connaître les comportements à éviter, les comportements acceptables et les comportements attendus.
Pour les vêtements, selon la situation, les exigences peuvent varier. Habituellement, pour un homme, par exemple, des vêtements noirs sont l’exigence minimale. Habituellement, ils doivent être équipés d’au moins un pantalon en cuir ou en latex. Certaines soirées sont plus exigeantes que d’autres.

Nous vous déconseillons de vous rendre à une soirée sans avoir vérifié le dress code avant. En ne le respectant pas vous serez refusés à l’entrée dans ménagement.

Munch

Les Munch sont simplement des réunions sur le thème du BDSM qui ont lieu en public.

C’est simplement l’occasion de se retrouver entre pratiquant du BDSM dans un café ou restaurant. Lors de ces réunions vous ne trouverez personne en latex ou avec un soumis au bout de sa laisse.

Contrats

On entend parfois parler de contrat dans le cadre d’une relation BDSM.
Bien entendu ces contrats n’ont aucune valeur juridique. Ils constituent en revanche un outil intéressant concernant la relation. Cela permet de clarifier les aspects de la relation, de connaître les limites imposées à chacun des participant. Ils permettent d’ouvrir la discussion et de mieux se comprendre. En plus de cela les contrats créent une motivation supplémentaire et permettent de pimenter l’aspect du jeu de rôle de la relation.

Vanille

Le terme vanille est employé concernant les personnes qui ne pratiquent pas le BDSM et qui ne font pas parti de ce milieu. On parle alors de sexe vanille pour désigner des pratiques sexuelles dites « conventionnelles ».

Notez bien que ce terme n’a aucune connotation péjorative ou négative.

Safe Word ou Mot d’arrêt

Si vous êtes dans une relation «vanille» (et donc pas BDSM) et que vous avez des relations sexuelles, si vous ou votre partenaire avez des problèmes: comme des douleurs dues à la pénétration, une lubrification insuffisante, une posture inconfortable, etc., vous pouvez dire «non» , « Arrête », « Stop », « Ralentis » ou « J’ai mal », cela arrêtera l’opération, au moins assez longtemps pour résoudre le problème.

Cependant, dans les pratiques BDSM, les pratiquants ne veulent pas forcément associer des mots tels que «non» ou «arrêtes» à leurs significations habituelles. En effet, une partie du plaisir vient de l’impression de domination ou de la douleur. Il est important de comprendre que l’aspect du jeu de rôle (et de l’imagination) est important dans ces types de relations. Mais cela pose évidemment un problème, car vous voulez toujours pouvoir signaler quand la limite est atteinte ou quand un problème imprévu survient (comme des crampes)!

Quelques exemples

Par exemple lors d’une session SM : l’un des partenaires est ligoté et fouetté. Une grande partie du jeu peut être (bien sûr selon les personnes) crier, supplier, etc. Mais tôt ou tard, il y aura des problèmes imprévus ou les limites seront atteintes. De plus, cette limite peut être différente! Selon le jour, des douleurs inattendues, l’humeur ou un mauvais exercice, etc. Par conséquent, nous devons trouver une solution qui permette le remplacement des expressions courantes.

En somme: même si la personne battue crie «Non», «Stop», «Arrête», l’action en cours ne s’arrêtera pas. Considérez que seule l’utilisation du mot d’arrêt (si cette solution est utilisée) y mettra fin. Bien sûr, en plus du Safe Word, le partenaire dominant est également chargé d’interpréter les réaction du partenaire soumis, alors même si ces mots ne sont pas prononcés, il peut décider de s’arrêter.

Attention ! L’utilisation d’un mot d’arrêt n’est pas absolue, ni une panacée, bon sens et communication restent cruciaux ! Par exemple, votre partenaire peut soudain crier « STOP » avec un ton qui montre clairement que quelque chose ne va pas, dans un tel cas, évidemment, on arrête tout de suite. N’oubliez pas qu’en cas de problème, surtout si le problème est grave, dans un moment de peur/panique/douleur il est très facile d’oublier l’existence du mot d’arrêt !

Comment indiquer un problème, communiquer l’alerte ?

Puisque les mots classiques tel que « Stop », « Arrête » ne sont pas respectés et font partis du jeu, il est impératif de trouver un autre moyen. C’est la que le Safe Word entre en compte.

Ces mots peuvent être n’importe quels mots du moment que vous vous mettez d’accord sur leur sens. Parmi les mots les plus fréquemment utilisés ont retrouve les codes couleurs :

  • rouge : équivalent de « non », « stop », « arrête ». Demande d’arrêt immédiat de la pratique en cours. Ce code est non-négociable, ne pas arrêter tout de suite est une très grave violation des codes de la communauté BDSM ! Ne pas respecter un tel mot d’arrêt vaudra au coupable une expulsion -probablement définitive- d’un club, la perte presque certaine de la confiance de son partenaire et une très mauvaise réputation dans le milieu.
  • jaune : équivalent de « ralentis »  ou « moins fort ». La limite n’est pas encore atteinte, mais on est proche. Il faut diminuer la force des coups, etc.

L’avantage du code couleur consiste en sa simplicité. Que ce soit avec une personne novice ou lors d’une première rencontre, cela diminue le risque d’oublie ou de conclusion.

Certaines personnes expérimentées n’utilisent pas de Safe Word (ou de mots équivalents), et refusent également d’utiliser des mots tels que «non» et «arrêter». Il appartient entièrement au dominant (ou dominante) de décider quand les limites sont atteintes. Le mot-clé est «expérimenté» … n’en abusez pas. De toute évidence, si votre partenaire n’a pas suffisamment d’expérience / d’attention, la situation peut s’aggraver.

Nos conseils :

Conseil important : Si vous voulez pratiquer avec quelqu’un pour la première fois, et que votre partenaire dit qu’il est expérimenté et qu’il n’a pas évoqué le sujet des Safe Word avant de commencer (même si vous décidez de ne pas en utiliser), méfiez vous ! Il s’agit d’une anomalie grave et peut-être inquiétante (au moins indiquant une ignorance ou des problèmes de communication).

Conseil au débutants : Si vous ne faites que commencer, n’utilisez pas de mots d’arrêts. Ils courent le risque de créer un faux sentiment de sécurité et de causer des problèmes de communication. Si vous jouez avec un partenaire également débutant, veuillez ne pas utiliser cette méthode! Adhérez aux classiques « stop », « non », « stop » et ainsi de suite. Rappelez-vous: même pour les personnes expérimentées, les mots vides ne sont pas obligatoires ou une panacée. Même si votre partenaire n’est pas satisfait, vous ne renoncerez pas à votre responsabilité de vous assurer que tout va bien.

Si la personne soumise ne peut pas parler (par exemple à cause d’un bâillon), l’utilisation d’un mot d’arrêt est évidemment impossible, il est alors remplacé par un signe, un claquement de doigts ou un objet tenu en main que la personne lâchera pour indiquer le « stop ».

Switch

Si une personne exerce à la fois la domination et la soumission (alternativement) ou le sadisme et le masochisme, c’est ce qu’on appelle « Switch», bref, lorsqu’elle change de rôle, elle passe d’un type de rôle à un type «opposé».

La personne qui switch ne doit pas nécessairement jouer des rôles différents avec la même personne ou à la même intensité. Par exemple, une femme peut aimer être dominée par des hommes, mais veut prendre l’ascendant sur d’autres femmes.

Conclusion

BDSM

Vous voila prêt à avoir de longues discussions sur le sujet du BDSM sans que le sens de ces mots ne vous échappent ! N’oubliez pas avant tout de communiquer, dans le doute sur le sens d’un mot employé par votre partenaire, n’hésitez pas à lui demander. Cela vous évitera des situations malaisantes ou délicate. Le BDSM est avant tout un échange et personne ne vous jugera.
Si vous ne l’avez pas encore lu : Découvrir le BDSM, par où commencer ?

Bonus : Liste (non exhaustives) de pratiques par « catégorie »

Domination / Soumission

  • privation d’orgasme, ceinture de chasteté (cage de chasteté pour les hommes)
  • partenaire déguisé en chat ou chien (collier + laisse, fausses oreilles, fausses queue, fausses pattes, etc.) traité et devant se comporter comme un animal (« pet-play »)
  • déguisement et jeu de rôle : soubrette, domestique, docteur, infirmière, chauffeur, jardinier, etc.
  • refus/contrôle de l’accès aux toilettes
  • domestique : habillé en livrée, le domestique vient faire le ménage chez sa maîtresse
  • ordre donné à une soumise d’aller faire une fellation à un inconnu croisé dans la rue
  • obligation pour le partenaire soumis d’écrire et envoyer chaque jour des comptes-rendus de sa journée
  • liste d’ordre décrivant les actions à effectuer pendant la journée, avec obligation de prouver qu’elles ont bien été effectuées chaque soir
  • partenaire promené nu les yeux bandés dans des lieux inconnus, où il/elle ne sait pas si des gens peuvent voir la scène

Sado-Masochisme

Une réflexion sur “BDSM : Mieux comprendre le vocabulaire unique de cet univers.

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